L'an mil huit cent dix huit, le dix du mois décembre, pardevant nous maijeur, officier de l'état civil de la commune de Thumaide, canton de Quevaucamps, province de Hainaut sont comparus Norbert Jonniaux âgé de quarante un ans, cultivateur, domicilié à Thumaide, fils de Pierre Joseph et de Marie Joseph Duquenne tous les deux décédés à Thumaide, et demoiselle Catherine Cambron âgée de trente ans née à Chapelle-à-Oie, demeurant à Thumaide, fille de Jacques Joseph et de Marie Joseph Boupin, décédée audit oije, lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projetté entre eux, et dont les publications ont été faites devant notre principale porte d'entrée de notre maison commune à l'heure de midi savoir : la première le vingt neuf du mois de novembre, la deuxième le six du mois décembre de la présente année, aucune opposition audit mariage ne nous aijant été signifiée, faisant droit à leur réquisition, après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées et du chapitre six du titre du code civil du mariage, avons demandé au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme, chacun d'eux ayant répondu séparement et affirmativement, déclaront (sic) au nom de la loi que ledit Norbert Jonniaux et Catherine Cambron sont unis par le mariage et aussitôt lesdits époux ont déclaré qu'il est né d'eux un enfant inscrit sur le registre de l'état civil de la commune Thumaide en date du quatorze de mois octobre dix huit cent dix huit et sous le noms (sic) Amandine, lequel reconnaît pour leur fille, de tous quoi avons dressé acte en présence de Paule (sic) Coquette âgé de cinquante trois ans, cordonnier et de Joachim Lekeuche, âgé de quarante six ans, debitant de bierre, et de Noël Colin âgé de cinquante quatre ans et de François Joseph Demontier âgé de trente trois ans tous les deux journaliers et les quatre demeu- rant à Thumaide, les trois derniers témoins et l'épouse ont déclaré de ne savoir écrire, avons signé avec l'époux et le premier témoin après qu'il en a été donner (sic) lecture.
NB : La fille Amandine, née le 14 octobre 1818, déclarée lors du mariage, n'est pas notre aïeule, Amandine JONNIAUX, née le 7 septembre 1822. Cette Amandine est décédée le 21 janvier 1822, à l'âge de trois ans et trois mois. Notre aïeule porte donc le prénom de sa soeur prédécédée.